la-vie-revee-des-anges

Il est grand temps de rallumer les étoiles

Lundi 13 décembre 2010 à 15:07

Je déménage.

ICI

En espérant être plus inspirée là-bas :)

Vendredi 15 octobre 2010 à 22:54

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Ca fait un moment que je ne suis pas venue là, écrire des phrases sur cette page blanche, poser des mots sur mes pensées. L'été s'est fini, cahin caha, entre questionnement, coups de déprimes et nouveaux espoirs. J'ai fini par l'oublier, je suis passer à autre chose, j'ai arrêté de le chercher partout, au coin d'une rue, au détour d'un bar et j'ai continué de vivre. Il est toujours là, quelque part, dans un coin de ma tête. J'ai toujours au fond de moi l'écho de ma souffrance et des questions restées sans réponses. Mais je continue de vivre. Trois mois qui se sont écoulés et tant de choses qui se sont passées. Il y a eu les vacances, l'Ardèche sur une paire de béquilles avec Elles. Et puis il y a eu Elle et nos 4 jours ensembles à parcourir le Sud et se raconter nos vies. Il y a eu le mois d'Août entre séances de kiné et soirées endiablées. Il y a eu Lui et cette étrange sensation d'un retour en arrière d'un an. Comme si l'histoire se répétait mais que la fin était différente. J'ai fini par comprendre qu'il n'était pas pour moi, que je n'aurais de lui que la nuit qu'il a bien voulu me donner, et que ça s'arrêterait là. J'ai fini par comprendre et je me fais à cette idée. Non, je ne me ferais pas avoir, pas encore, pas cette fois. Il y a eu cet appart qu'on a enfin trouvé. Notre petit nid à nous dans le centre de Lyon. Notre chez nous, loin de nos parents respectifs, notre vie de colloc, de "petit couple" comme ils disent tous, notre coin de paradis. Il y a eu leurs départs respectifs et cette impression de vie autour de moi. Il y a eu la reprise des cours, avec cette nouvelle routine qui s'est installée, fac - maison - fac - soirées - fac, il y a eu nos retrouvailles avec cet arrière goût étrange, comme si les choses avaient changé, comme si cette année allée être différente. Et puis il y a eu toutes ces nouvelles rencontres, ces amitiés qui se créent un soir au détour d'un verre et qui ne s'arrête pas là. Ces connaissances qui se transforment en amis. Il y a eu lui aussi, lui que j'ai laissé rentrer dans ma vie il y a maintenant deux semaines. Lui que j'ai laissé m'approcher d'un peu plus près que les autres, lui qui ne donne plus de nouvelles... Et puis il y a eu cette année de plus, ce fameux changement d'âge que tout le monde redoute. Ce jour qui appelle tant à l'heure du bilan. Qu'est devenue ta vie en un an ? Qu'as tu fais ? Qu'est ce qui a changé ? Et cette fâcheuse impression d'être revenu au point de départ malgré tout ce qu'il a pu se passer pendant ces 365 jours...



Mercredi 30 juin 2010 à 1:53

On tente doucement de remonter la pente. Chaque jour est un nouveau combat. On pense avoir toucher le fond alors on ne peut que se relever. Jour après jour, pas après pas, gravir les marches pour remonter à la surface et respirer à nouveau normalement.

Et puis un jour, alors qu'on commençe à peine à sortir la tête de l'eau, c'est la dégringolade, la chute...

Retour à la case départ.

...

Bordel, quand est-ce que tu vas enfin réussir à te le sortir de la tête ?

Je savais que j'aurais pas du aller là-bas


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Samedi 29 mai 2010 à 15:37

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" Et je me cogne à toi à chacun de mes pas." C'est
elle qui a dit ça.Et je crois qu'aucun autre mot ne pourrait mieux résumer ma situation. Tu es là, partout où je vais. A chaque pas que je fais, dans chaque mot que je dis, dans chaque rêve que je vis. 
Toi que je m'étais jurée d'oublier. Toi qui n'as traversé ma vie que quelques soirées, quelques semaines, un mois tout au plus. Et je n'arrive pas à t"oublier. Parce que je ne comprends toujours pas. Je ne comprends pas pourquoi, du jour au lendemain, tu as choisi le silence, silence radio...
Et je m'étais jurée de t'oublier, "moving on", j'avais juré... Mais tu es toujours là. 
Ton ombre me poursuis. L'ombre de tes baisers, de tes sourires, de tes paroles... Quoi que je fasse tu es là, dans ma tête, dans mes gestes, dans mes pensées... partout. Quoi que je fasse, quoi que je dises, tu occupes presque constamment un coin de ma tête... et je ne comprends pas
On a tous ces journées ou sortir de son lit ressemble à un effort surhumain. Ces journées où on se traîne à chaque pas, où chaque geste est un effort quasi insurmontable. Ces journées où on se lève en pensant au soir où on pourra à nouveau se blottir sous sa couette. Sauf que moi ça fait deux semaines. Deux semaines ou je me traîne, jour après jour, heure après heure. Deux semaines où ma seule envie
est de disparaître... Partir, ailleurs, me faire oublier. Mon téléphone ne sonne plus. Chaque mouvement semble inaccessible. Chaque sorties est insurmontable.
Je traîne des pieds, je traîne mon corps et mon esprit comme des boulets. Je n'aspire qu'à une chose, la chaleur de mon lit... rester blottie sous cette masse chaude et réconfortante. Fermer les yeux et laisser mon subconscient voguer vers d'autres lieux, vers d'autres mers. Et chaque jour apparaît comme un jour interminable, jusqu'au prochain. Chaque heure défile, lentement, seconde après seconde, et l'attente de la douceur du soir se fait de plus en plus longue. Entre films, romans et piano...
Je veux juste disparaître, me faire oublier
Je veux l'oublier. Oublier tout ce qu'il a pu me promettre entre deux phrases innocentes. Oublier jusqu'à sa rencontre, oublier jusqu'à son existence. Et m'oublier moi-même. Je veux disparaître sous cette couette, dans ce cocon réconfortant, et tout laisser de côté. Parce que chaque sortie est une contrainte, chaque sourire un effort, et chaque pas demande une force que je n'ai plus. Je ne suis plus qu'une ombre, ombre de moi-même, ombre de ce que je pensais être, ombre de ce que je suis... et je ne sais même pas comment m'en sortir... En ai-je seulement envie ?


Lundi 22 mars 2010 à 21:36

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/screenshot.jpgDes fois je me dis je vais voyager,
parfois géant, j'ai envie de rester là,
souvent j'ai envie de t'embrasser
c'est rare quand j'souhaite que tu ne sois pas là,
elle est vieille mon histoire,
j'suis pas le premier à penser ça,
j'en ai rien à foutre tu sais quoi on va quand même faire comme ça
on va cracher nos souhaits on va donner de la voix
et toi donne-moi donne
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.
Quand dans la rue j'te donne mes yeux pour que tu vois
tu me donnes tes mains pour recevoir,
à dire qu'on est un peu radin,
faudrait se donner un peu d'espoir,
arrêtons là tu veux bien,
laisse-moi me rincer près du lavoir,
y a plus de raison de se faire croire
on est pas vieux, amoureux, on reste seul le soir
et toi donne-moi donne,
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.



Tout avait l'air si simple pour une fois. Et puis non. Faudra qu'on m'explique un jour. Parce que là, j'y comprends plus rien moi. Cours de psychologie masculine ça n'existe pas ? Ca serait bien plus utile que la moitié des trucs qui nous raconte à la fac... Elle est vieille mon histoire. Mais j'ai surtout l'impression que c'est toujours la même qui se répète. Et à chaque fois je me dis "c'est différent". Quelle conne. Souvent j'ai envie de t'embrasser. J'ai envie de te connaître. J'ai envie que tu me découvres. C'est rare que je souhaite que tu sois pas là. Et encore une fois j'ai cru. J'ai cru que tu voulais la même chose. J'ai cru que c'était bien parti. Parce qu'avec toi je me sens bien. Avec toi je parle de plein de choses. Et surtout, oui surtout, avec toi j'avais pas peur. Même que je t'ai laissé dormir dans mon lit. Et ça c'est pas rien. Des personnes qu'ont dormi avec moi dans ce lit, y'en a que deux, elles*. Et puis c'est tout. Parce que mon lit je l'ouvre pas à n'importe qui. Et puis, plus rien... Et moi j'y comprends rien à tout ça. Quand t'aimes bien quelqu'un c'est pas juste sur un coup de tête. Pas juste quand t'as l'envie, quand t'as le temps. Ou alors ça se passe pas comme ça. Si t'en avais vraiment rien à foutre tu me l'aurais dit. T'aurais pas pris mon numéro le premier soir. T'aurais pas cherché à me revoir. Je sais pas moi. C'est pas possible d'être si contradictoire. Faudrait se donner un peu d'espoir. Mais on donne pas de l'espoir juste comme ça. On donne de l'espoir pour quelque chose de vrai. Y'a plus de raison de se faire croire.  Y'avait surtout aucune raison de me faire croire. Au moins j'y aurais pas cru. Et je serais pas là comme une conne à me demander ce que t'es entrain de faire, là, tout de suite, toi qui habite à 100 mètres de chez moi. Je serais pas entrain d'espérer te croiser à chaque fois que je sors de chez moi. Quelle conne. J'en ai marre moi, d'y croire pour rien. J'en ai marre de pas dormir la nuit à cause de tout ça. De tourner et retourner dans ma tête tes derniers faits et gestes. D'imaginer sans cesse tout ce que j'aurai à te dire la prochaine fois qu'on se croisera. Faut-il encore qu'on se recroise. Arrêtons là tu veux bien. Arrête de jouer comme ça avec moi. Et puis c'est ta faute tout ça. Tu m'aurais pas embrasser ce soir là, tu m'aurais laissé à ma place, je serais peut-être reparti déçue, mais je t'aurais oublié depuis longtemps. T'étais pas obligé de me faire croire à tout ça. T'étais pas obligé de dire certaines choses. T'avais qu'à pas m'embrasser la fois d'après. Je sais pas moi. Peut-être que je me suis emballée trop vite. Je me suis emballée trop vite, je le sais. Mais, et alors ? On est bien quand on est tout les deux non ? C'est pas facile de savoir pourquoi. Mais tu me plais et voilà tout. Et je veux te découvrir. Et je veux que tu me découvres. Et ils sont rare ceux à qui j'ai envie de m'ouvrir. Et oui tout ça tu peux pas le savoir, tout ça tu peux pas vraiment le deviner. J'en ai rien à foutre tu sais quoi, on va quand même faire comme ça. Parce que ça paraît évident quand même. Que j'avais envie de te revoir aussi. J'avais même une boîte de tic-tac dans chacun de mes sacs pour te faire plaisir. Au cas où. J'y comprends plus rien. Alors si tu pouvais bien m'expliquer, une fois pour toute. Quelle conne. Je m'étais promis pourtant. Plus jamais ça. Plus jamais te laissé mener en bateau. Plus jamais laissé un flirt, une aventure, un coup de béguin, remplir ma vie. Mais j'ai flashé. Et t'avais l'air de flasher aussi. Alors j'ai baissé les barrière. Trop tôt, trop vite, trop mal ? Putain. C'est pas comme si j'avais le temps pour ça. Le temps pour te laisser envahir ma tête. Le temps pour te courir après. Le temps pour ne pas dormir. Quelle conne, vraiment...

Angiely - Tears in heaven

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