http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/screenshot.jpgDes fois je me dis je vais voyager,
parfois géant, j'ai envie de rester là,
souvent j'ai envie de t'embrasser
c'est rare quand j'souhaite que tu ne sois pas là,
elle est vieille mon histoire,
j'suis pas le premier à penser ça,
j'en ai rien à foutre tu sais quoi on va quand même faire comme ça
on va cracher nos souhaits on va donner de la voix
et toi donne-moi donne
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.
Quand dans la rue j'te donne mes yeux pour que tu vois
tu me donnes tes mains pour recevoir,
à dire qu'on est un peu radin,
faudrait se donner un peu d'espoir,
arrêtons là tu veux bien,
laisse-moi me rincer près du lavoir,
y a plus de raison de se faire croire
on est pas vieux, amoureux, on reste seul le soir
et toi donne-moi donne,
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.



Tout avait l'air si simple pour une fois. Et puis non. Faudra qu'on m'explique un jour. Parce que là, j'y comprends plus rien moi. Cours de psychologie masculine ça n'existe pas ? Ca serait bien plus utile que la moitié des trucs qui nous raconte à la fac... Elle est vieille mon histoire. Mais j'ai surtout l'impression que c'est toujours la même qui se répète. Et à chaque fois je me dis "c'est différent". Quelle conne. Souvent j'ai envie de t'embrasser. J'ai envie de te connaître. J'ai envie que tu me découvres. C'est rare que je souhaite que tu sois pas là. Et encore une fois j'ai cru. J'ai cru que tu voulais la même chose. J'ai cru que c'était bien parti. Parce qu'avec toi je me sens bien. Avec toi je parle de plein de choses. Et surtout, oui surtout, avec toi j'avais pas peur. Même que je t'ai laissé dormir dans mon lit. Et ça c'est pas rien. Des personnes qu'ont dormi avec moi dans ce lit, y'en a que deux, elles*. Et puis c'est tout. Parce que mon lit je l'ouvre pas à n'importe qui. Et puis, plus rien... Et moi j'y comprends rien à tout ça. Quand t'aimes bien quelqu'un c'est pas juste sur un coup de tête. Pas juste quand t'as l'envie, quand t'as le temps. Ou alors ça se passe pas comme ça. Si t'en avais vraiment rien à foutre tu me l'aurais dit. T'aurais pas pris mon numéro le premier soir. T'aurais pas cherché à me revoir. Je sais pas moi. C'est pas possible d'être si contradictoire. Faudrait se donner un peu d'espoir. Mais on donne pas de l'espoir juste comme ça. On donne de l'espoir pour quelque chose de vrai. Y'a plus de raison de se faire croire.  Y'avait surtout aucune raison de me faire croire. Au moins j'y aurais pas cru. Et je serais pas là comme une conne à me demander ce que t'es entrain de faire, là, tout de suite, toi qui habite à 100 mètres de chez moi. Je serais pas entrain d'espérer te croiser à chaque fois que je sors de chez moi. Quelle conne. J'en ai marre moi, d'y croire pour rien. J'en ai marre de pas dormir la nuit à cause de tout ça. De tourner et retourner dans ma tête tes derniers faits et gestes. D'imaginer sans cesse tout ce que j'aurai à te dire la prochaine fois qu'on se croisera. Faut-il encore qu'on se recroise. Arrêtons là tu veux bien. Arrête de jouer comme ça avec moi. Et puis c'est ta faute tout ça. Tu m'aurais pas embrasser ce soir là, tu m'aurais laissé à ma place, je serais peut-être reparti déçue, mais je t'aurais oublié depuis longtemps. T'étais pas obligé de me faire croire à tout ça. T'étais pas obligé de dire certaines choses. T'avais qu'à pas m'embrasser la fois d'après. Je sais pas moi. Peut-être que je me suis emballée trop vite. Je me suis emballée trop vite, je le sais. Mais, et alors ? On est bien quand on est tout les deux non ? C'est pas facile de savoir pourquoi. Mais tu me plais et voilà tout. Et je veux te découvrir. Et je veux que tu me découvres. Et ils sont rare ceux à qui j'ai envie de m'ouvrir. Et oui tout ça tu peux pas le savoir, tout ça tu peux pas vraiment le deviner. J'en ai rien à foutre tu sais quoi, on va quand même faire comme ça. Parce que ça paraît évident quand même. Que j'avais envie de te revoir aussi. J'avais même une boîte de tic-tac dans chacun de mes sacs pour te faire plaisir. Au cas où. J'y comprends plus rien. Alors si tu pouvais bien m'expliquer, une fois pour toute. Quelle conne. Je m'étais promis pourtant. Plus jamais ça. Plus jamais te laissé mener en bateau. Plus jamais laissé un flirt, une aventure, un coup de béguin, remplir ma vie. Mais j'ai flashé. Et t'avais l'air de flasher aussi. Alors j'ai baissé les barrière. Trop tôt, trop vite, trop mal ? Putain. C'est pas comme si j'avais le temps pour ça. Le temps pour te laisser envahir ma tête. Le temps pour te courir après. Le temps pour ne pas dormir. Quelle conne, vraiment...