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" Et je me cogne à toi à chacun de mes pas." C'est
elle qui a dit ça.Et je crois qu'aucun autre mot ne pourrait mieux résumer ma situation. Tu es là, partout où je vais. A chaque pas que je fais, dans chaque mot que je dis, dans chaque rêve que je vis. 
Toi que je m'étais jurée d'oublier. Toi qui n'as traversé ma vie que quelques soirées, quelques semaines, un mois tout au plus. Et je n'arrive pas à t"oublier. Parce que je ne comprends toujours pas. Je ne comprends pas pourquoi, du jour au lendemain, tu as choisi le silence, silence radio...
Et je m'étais jurée de t'oublier, "moving on", j'avais juré... Mais tu es toujours là. 
Ton ombre me poursuis. L'ombre de tes baisers, de tes sourires, de tes paroles... Quoi que je fasse tu es là, dans ma tête, dans mes gestes, dans mes pensées... partout. Quoi que je fasse, quoi que je dises, tu occupes presque constamment un coin de ma tête... et je ne comprends pas
On a tous ces journées ou sortir de son lit ressemble à un effort surhumain. Ces journées où on se traîne à chaque pas, où chaque geste est un effort quasi insurmontable. Ces journées où on se lève en pensant au soir où on pourra à nouveau se blottir sous sa couette. Sauf que moi ça fait deux semaines. Deux semaines ou je me traîne, jour après jour, heure après heure. Deux semaines où ma seule envie
est de disparaître... Partir, ailleurs, me faire oublier. Mon téléphone ne sonne plus. Chaque mouvement semble inaccessible. Chaque sorties est insurmontable.
Je traîne des pieds, je traîne mon corps et mon esprit comme des boulets. Je n'aspire qu'à une chose, la chaleur de mon lit... rester blottie sous cette masse chaude et réconfortante. Fermer les yeux et laisser mon subconscient voguer vers d'autres lieux, vers d'autres mers. Et chaque jour apparaît comme un jour interminable, jusqu'au prochain. Chaque heure défile, lentement, seconde après seconde, et l'attente de la douceur du soir se fait de plus en plus longue. Entre films, romans et piano...
Je veux juste disparaître, me faire oublier
Je veux l'oublier. Oublier tout ce qu'il a pu me promettre entre deux phrases innocentes. Oublier jusqu'à sa rencontre, oublier jusqu'à son existence. Et m'oublier moi-même. Je veux disparaître sous cette couette, dans ce cocon réconfortant, et tout laisser de côté. Parce que chaque sortie est une contrainte, chaque sourire un effort, et chaque pas demande une force que je n'ai plus. Je ne suis plus qu'une ombre, ombre de moi-même, ombre de ce que je pensais être, ombre de ce que je suis... et je ne sais même pas comment m'en sortir... En ai-je seulement envie ?