la-vie-revee-des-anges

Il est grand temps de rallumer les étoiles

Lundi 22 mars 2010 à 21:36

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/screenshot.jpgDes fois je me dis je vais voyager,
parfois géant, j'ai envie de rester là,
souvent j'ai envie de t'embrasser
c'est rare quand j'souhaite que tu ne sois pas là,
elle est vieille mon histoire,
j'suis pas le premier à penser ça,
j'en ai rien à foutre tu sais quoi on va quand même faire comme ça
on va cracher nos souhaits on va donner de la voix
et toi donne-moi donne
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.
Quand dans la rue j'te donne mes yeux pour que tu vois
tu me donnes tes mains pour recevoir,
à dire qu'on est un peu radin,
faudrait se donner un peu d'espoir,
arrêtons là tu veux bien,
laisse-moi me rincer près du lavoir,
y a plus de raison de se faire croire
on est pas vieux, amoureux, on reste seul le soir
et toi donne-moi donne,
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.



Tout avait l'air si simple pour une fois. Et puis non. Faudra qu'on m'explique un jour. Parce que là, j'y comprends plus rien moi. Cours de psychologie masculine ça n'existe pas ? Ca serait bien plus utile que la moitié des trucs qui nous raconte à la fac... Elle est vieille mon histoire. Mais j'ai surtout l'impression que c'est toujours la même qui se répète. Et à chaque fois je me dis "c'est différent". Quelle conne. Souvent j'ai envie de t'embrasser. J'ai envie de te connaître. J'ai envie que tu me découvres. C'est rare que je souhaite que tu sois pas là. Et encore une fois j'ai cru. J'ai cru que tu voulais la même chose. J'ai cru que c'était bien parti. Parce qu'avec toi je me sens bien. Avec toi je parle de plein de choses. Et surtout, oui surtout, avec toi j'avais pas peur. Même que je t'ai laissé dormir dans mon lit. Et ça c'est pas rien. Des personnes qu'ont dormi avec moi dans ce lit, y'en a que deux, elles*. Et puis c'est tout. Parce que mon lit je l'ouvre pas à n'importe qui. Et puis, plus rien... Et moi j'y comprends rien à tout ça. Quand t'aimes bien quelqu'un c'est pas juste sur un coup de tête. Pas juste quand t'as l'envie, quand t'as le temps. Ou alors ça se passe pas comme ça. Si t'en avais vraiment rien à foutre tu me l'aurais dit. T'aurais pas pris mon numéro le premier soir. T'aurais pas cherché à me revoir. Je sais pas moi. C'est pas possible d'être si contradictoire. Faudrait se donner un peu d'espoir. Mais on donne pas de l'espoir juste comme ça. On donne de l'espoir pour quelque chose de vrai. Y'a plus de raison de se faire croire.  Y'avait surtout aucune raison de me faire croire. Au moins j'y aurais pas cru. Et je serais pas là comme une conne à me demander ce que t'es entrain de faire, là, tout de suite, toi qui habite à 100 mètres de chez moi. Je serais pas entrain d'espérer te croiser à chaque fois que je sors de chez moi. Quelle conne. J'en ai marre moi, d'y croire pour rien. J'en ai marre de pas dormir la nuit à cause de tout ça. De tourner et retourner dans ma tête tes derniers faits et gestes. D'imaginer sans cesse tout ce que j'aurai à te dire la prochaine fois qu'on se croisera. Faut-il encore qu'on se recroise. Arrêtons là tu veux bien. Arrête de jouer comme ça avec moi. Et puis c'est ta faute tout ça. Tu m'aurais pas embrasser ce soir là, tu m'aurais laissé à ma place, je serais peut-être reparti déçue, mais je t'aurais oublié depuis longtemps. T'étais pas obligé de me faire croire à tout ça. T'étais pas obligé de dire certaines choses. T'avais qu'à pas m'embrasser la fois d'après. Je sais pas moi. Peut-être que je me suis emballée trop vite. Je me suis emballée trop vite, je le sais. Mais, et alors ? On est bien quand on est tout les deux non ? C'est pas facile de savoir pourquoi. Mais tu me plais et voilà tout. Et je veux te découvrir. Et je veux que tu me découvres. Et ils sont rare ceux à qui j'ai envie de m'ouvrir. Et oui tout ça tu peux pas le savoir, tout ça tu peux pas vraiment le deviner. J'en ai rien à foutre tu sais quoi, on va quand même faire comme ça. Parce que ça paraît évident quand même. Que j'avais envie de te revoir aussi. J'avais même une boîte de tic-tac dans chacun de mes sacs pour te faire plaisir. Au cas où. J'y comprends plus rien. Alors si tu pouvais bien m'expliquer, une fois pour toute. Quelle conne. Je m'étais promis pourtant. Plus jamais ça. Plus jamais te laissé mener en bateau. Plus jamais laissé un flirt, une aventure, un coup de béguin, remplir ma vie. Mais j'ai flashé. Et t'avais l'air de flasher aussi. Alors j'ai baissé les barrière. Trop tôt, trop vite, trop mal ? Putain. C'est pas comme si j'avais le temps pour ça. Le temps pour te laisser envahir ma tête. Le temps pour te courir après. Le temps pour ne pas dormir. Quelle conne, vraiment...

Angiely - Tears in heaven

Lundi 25 janvier 2010 à 22:04

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/P4050195.jpgEt *bam*. C’’est comme une grande claque dans ta gueule. Et putain ce que ça fait mal. Tu t’y attends pas, ça te tombe dessus, comme ça, sans prévenir. Et en l’espace d’un instant, en seulement quelques minutes, tout ce que tu pensais avoir construit ces derniers mois, toutes tes défenses viennent de tomber en morceau. Tu te sens toute nue, à découvert, le cœur à vif. T’es comme sonnée, abasourdie, tu marches tel un automate et les larmes coulent sur les joues. Les sanglots te prennent à la gorge, tu as du mal à respirer et les larmes dégringolent sans cesse. Tu pleures sans pouvoir t’arrêter toi qui n’a pas pleurer depuis des mois. D’un coup, y’a tout qui lâche, le barrage est craqué, l’enveloppe s’est fissurée. Tu ne sais pas ce qu’il y a de plus douloureux. Que tu sois passée à côté de quelque chose parce que tu es trop flippée pour agir. Que maintenant il craque sur une de tes meilleures amies. Qu’il t’ai démontré en dix minutes que t’avais beau faire comme si, ça tenait pas avec lui. Qu’il ai deviné ce qu’il y’avait derrière ton sourire alors qu’au final, il ne te connaît pas tant que ça. Qu’il ai rouvert une blessure que tu pensais guérie. Qu’il t’ai forcé à voir que non, tu n’étais pas vraiment passé par dessus tout ça, et que non, ça n’allait peut-être pas si bien que ça.  Mais dans tous les cas, ça fait mal, putain ce que ça fait mal. Tu t’enroules sous ta couette et tu attends que le temps passe. Entre somnolence et sanglots tu regardes la journée du dimanche s’écouler doucement. Trop doucement. La nuit comme la fatigue finissent par t’emporter, plus ou moins. Et quand le réveil sonne le lendemain, tu hésites, tu appréhendes de quitter ce cocon protecteur et affronter le monde extérieur. Tu te traînes, tu te forces, et tu finis par mettre un pied dehors. Tu ravales tes larmes, tu te blindes un coup et tu te bouges, tu vas en cours, parce que la vie continue. Et tu te rends compte que t’y arriveras, jour après jour, pas après pas, jusqu’à ce que la peine disparaisse, t’y arriveras. Même si ça ne sera pas facile, même si le chemin risque d’être long et douloureux, que tu risques de trébucher souvent, t’y arriveras. Même si ton moral est au plus bas et que tu es énervée contre toi et contre elle, même si tu te sens comme cassée en mille morceaux, tu guériras. Y’a pas de raison. Et un jour tu pourras dire haut et fort : je suis guérie.


"She drinks a lot
and figures out she's everything he's not
she is starting to want something so badly that it hurts
and now she hopes it's not too late to start to play
"
Milow - Silver Game

Angiely - Tears in heaven

Samedi 16 janvier 2010 à 18:56

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/P1090220.jpg

Plus les choses changent, plus c'est la même chose.
Ce sentiment que tout se repète constamment, que le passé nous rattrapera éternellement. Ce sentiment constant d'être toujours à l'écart. Que l'équilibre ne sera jamais atteint, quoi qu'il se passe, il y aura toujours quelqu'un pour nous le reprocher, même implicitement. Il y a des choses qui ne s'oublient pas. Il y a des gens qui ne s'oublient pas. Il y a des instants qui restent à jamais graver dans nos mémoires. Je t'aime plus que moi même et je ne sais plus quoi faire. Plus comment te le montrer, comment te le dire. Je ne sais plus quoi faire pour te garder, pour être là, pour ne pas te blesser. Je fais de mon mieux je crois. Je tente comme je peux de concilier mon envie d'autre chose et mon amour pour toi, pour vous. Parce que vous êtes mes essentielles. Parce que quand je suis avec vous, je n'ai plus besoin d'autres choses, c'est vous et ça me suffit. Mais on a toutes une vie à côté. Sauf que ma vie à moi elle ressemble pas à grand chose. Un espèce de champ de ruine sur lequel je m'efforce de rebâtir quelque chose de solide. Mais à chaque fois ça se casse la gueule. Et j'ai beau me dire que c'est du passé. Qu'ils n'en valent pas la peine ou qu'il faut l'oublier, les cicatrices restent. Même trois ans après, elle reste gravée dans ma mémoire, je rêve encore d'elle parfois, je rêve de la revoir et de partager à nouveau tant de choses avec elle. Et même un an après, je leur en veut encore de continuer sans moi. Quand je nous revoit, il n'y a pas si longtemps de ça, je me dis que quand même, on était bien, tous les six, et que ce n'était pas rien. Le temps passe, les choses changent, mais les souvenirs demeurent. Et il m'arrive encore de penser à eux, à nos soirées, à nos vacances, à nos journées ensemble. Il y a des gens dont on ne guérit pas. Mais je continue d'avancer tu sais, jour après jour, j'essuie chaque déception d'un revers de main, je trébuche, je tombe, mais je continue à me relever. J'attends que la roue tourne, et je fais tout pour la faire tourner. Mais ce n'est pas assez. Et toi, toi au milieu de tout ça, je sens que tu m'échappes. Peut-être que je compte trop sur toi et que je ne te montre pas assez que je suis là aussi. Peut être que je t'ai déçue,que je n'ai pas fait ce qu'il fallait, ou alors peut être que tout ça ne t'intéresse plus. Mais je fais de mon mieux, je te jure que je fais de mon mieux. Et j'ai besoin de toi, j'ai besoin de vous quatre. J'ai des envies d'autres choses, mais toutes ces choses n'ont aucun intérêt si vous n'êtes plus à mes côtés.

Pensées en vrac - Saturday blues
Pix : Paris by me


Angiely - Tears in heaven

Mercredi 16 septembre 2009 à 22:54

Il y'a des choses qu'on oublie pas. Il y a des gens qui restent gravés au fond de nos coeurs. Et au moindre truc, à la moindre ressemblance, ils ressurgissent du passé et envahissent à nouveau notre esprit. Il y a des souvenirs qui ne s'effacent pas. Des histoires qui ne sont pas vraiment finies. Et ça picote les yeux, et ça pince le coeur.
Il y a des blessures qui ne cicatrisent pas vraiment. Il y a des chutes dont on ne se relève pas sans boiter. Il y a des choses qui ne s'oublient pas.
La douleur s'atténue, ou peut-être simplement qu'on s'y habitue. Mais il y a des choses qu'on oublie pas. Et peu importe combien on est entouré, soutenu et aimé. Peu importe combien de personnes ont remplacé le vide laissé par celle qui est partie. Il y a toujours comme ce trou dans nos vies. Plus aussi grand, oh non, mais présent. Toujours.
Et ça ne se comprend pas toujours. Mais à quoi bon expliquer l'inexplicable. C'était il y a deux ans et je pense toujours à toi. Mes souvenirs sont enfermés à double tour mais il y a toujours ton fantôme autour de moi. Parce que notre histoire n'est pas finie. Peu importe que tu sois partie, peu importe que tu aies refait ta vie. Notre histoire n'est pas finie. Parce que je n'ai pas voulu la fin. Parce qu'on a tant partagé qu'une vague ne suffirait pas à tout effacer.
Et le ciel gris, l'air marin, le vent sur ma peau, les vagues qui se brisent formant une écume blanche, le sable qui recouvre mes pieds... Tout ça me ramène à toi, à nous, il y a deux ans sur une plage à l'autre bout de la méditerranée. Chaque vague me ramène un bout de ces rêves que nous avons partagé. Et j'ai ce sentiment que si je me retourne, je vais te voir tournoyer sur la plage, un grand osourire sur les lèvres.
Et même si elles sont là et que je ne les échangerais pas contre tout l'or du monde, toi, tu ne seras plus jamais présente. Et j'ai beau tourner et retourner la question dans ma tête, je ne comprends toujours pas.
Il y a des choses qui ne s'oublient pas..
.
3 Août 2009

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/P40100082.jpg

 

Angiely - Tears in heaven

Jeudi 3 septembre 2009 à 16:57

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/P1100028.jpg
Tu sais, ce soir aucune étoile n'éclaire le ciel. On dirait que la nature entière s'est concertée pour rendre ce jour encore plus noir
Tu sais, ça fait un an aujourd'hui mais je n'ai rien oublié.
Son sourire est accroché à mon cœur et je me souviens encore du parfum de ses lèvres.
Aucun détail ne m'a échappé. C'était il y a un an, ça pourrait être hier.
Tu sais, la vie sans lui n'a pas la même saveur.
Chaque matin es un nouveau combat, chaque journée une bataille pour survivre.
Tu sais, je m'accroche du mieux que je peux, mais j'ai trop donné de moi pour m'en sortir indemne.
Tu sais, je fais de mon mieux, mais son souvenir me hante et je refuse de le laisse filer. C'est tout ce qu'il me reste de lui et personne ne peut le remplacer.
Mon cœur ne s'emballe plus pour personne, chaque baiser que j'ai pu recevoir m'a paru fade et aucune de leurs caresses n'ont fait briller mes yeux comme il savait le faire.
Tu sais, j'entends encore les mots qu'il m'a prononcé ce jour là. Ils raisonnent dans mes oreilles et chaque écho est une épine qui s'enfonce dans mon cœur.Je me souviens de notre dernier baiser. Léger, rapide, doux. Comme un homme embrasse une fille qu'il va revoir quelques heures plus tard.
Si j'avais su, je l'aurais retenu plus longtemps. Je me serais imprégnée de son odeur, de sa saveur, du son de sa voix.
Tu sais, ça fait déjà un an aujourd'hui mais je ne sais pas si je pourrais tenir un an de plus...






Ecrit le 21 Août
Pure fiction, sans rapport aucun avec ma vie
Ou celle de quelqu'un que je connais
Juste inspirée par le ciel sans étoiles
Photos : Un couple de parisiens

Angiely - Tears in heaven

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