la-vie-revee-des-anges

Il est grand temps de rallumer les étoiles

Lundi 23 février 2009 à 22:08

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On ne s’étais pas dit rendez-vous dans 10 ans.
On s’est donné rendez-vous 9 ans plus tard, tout simplement.

16h sous la queue du Cheval. Le grand rendez-vous de tous les Lyonnais. 9 ans plus tard. Que le temps passe vite. La dernière fois qu’on s’est vu, on avait encore l’âge de jouer à la maîtresse et à la poupée. On grimpait aux arbres, jouait à la balançoire ou coiffait nos poupées. Ton petit frère avait 4 ans et était amoureux de moi. Ta sœur nous suivait à la trace. Je me souviens de ton appartement. Des lundis midis à manger chez toi. Des jeudis chez moi. Des 10 pas qui séparaient les portes de nos immeubles. Des tours de vélos, des élevages de gendarmes et de coccinelles. De la corde à sauter, du square de la résidence. Des cabanes dans les arbres, des bâtons qu’on coupait pour jouer à la maîtresse, de nos ventes de bracelet. Des soirs où j’allais dormir chez toi, de ceux ou c’est toi qui venait, de nos secrets qui n’en étaient pas vraiment. Des vacances dans le Sud avec ta famille, nos baignades dans le canal, nos cache caches dans le jardin et nos nuits dans la cabane. Du vide quand tu as déménagé, de la difficulté pour garder contact alors que tu n’habitais même plus dans le même pays, de la joie les deux fois où je t’ai revue. Puis de notre silence.

L’air de rien, ça passe vite, 9 ans. C’est beaucoup 9 ans quand on en a pas encore 20. Un peu moins de la moitié de notre courte vie. Mais pendant ces 9 ans, on s’est construite. Chacun de notre côté. Toi sous le soleil des pays du Sud, et moi, toujours au même endroit. On a vécu séparément. Les premières booms, les premiers amours, les premières déceptions. Toutes ces premières fois qu’on vit entre 11 et 20 ans, on les a vécu séparément. Et pourtant. Un réel plaisir de te revoir. Voir ce que tu es devenue, comment tu as grandis, ce que tu fais maintenant, comment tu vis la vie. C’est le sourire aux lèvres que je suis rentrée chez moi le soir. C’est avec l’envie de se revoir encore, avec tous ces autres qui ont partagés les mêmes bancs d’école que nous. Voir ce qu’ils sont devenus à leur tour. Et se remémorer nos souvenirs de gamins autour d’une tasse de café…

Vendredi 13 février 2009 à 22:45


Entre les deux, mon coeur balance
 
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And I just can't get you out of my head
Boy it's more than I dare to think...

Vendredi 13 février 2009 à 15:20

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/coeurrafistoler.jpgIl n'y a pas de petites souffrances. Il n'y a que des grands maux. Si le simple fait de t'être cassé un ongle te fait du mal, alors il mérite qu'on s'y attarde.C'est aussi simple que ça. Un chagrin d'amour ne vaut pas moins qu'un drame familial. Dans la balance de la douleur, tous les bobos sont égaux. Et te taire pour laisser le malheur des autres s'exprimer n'est pas une solution. Se cacher derrière un masque rayonnant ne te fera pas oublier ta peine.
Il n'y a pas de honte à être blessée. Il n'y a pas de honte à en parler. Pleurer n'est pas un signe de faiblesse mais une marque de grandeur. Se confier est une délivrance. S'exprimer, un mode de guérison. Ce que tu enfermes à double tour au fond de ton coeur continueras à te ronger. Ce que tu laisses sortir finira par s'envoler au gré du vent. C'est aussi simple que ça.


Et même si je ne peux pas faire grand chose. Si je n'ai que mes bras à t'offrir. Que mon épaule pour accueillir tes larmes, et mon sourire pour tenter de les sécher. Si je ne peux que t'écouter. Te consoler à la rigueur. Ou te tendre la main pour t'aider à te relever lorsque tu as trébucher. Même si je ne suis que moi, et si tout ça est bien loin d'être suffisant, laisse moi prendre ta douleur.
Laisse moi entendre ton coeur.
Laisse moi consoler tes maux.
Laisse moi panser tes blessures.
Laisse moi prendre ta douleur.

Mardi 10 février 2009 à 23:30


http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/balancoire.jpgEncore une fois il y a eu les cris. Ta voix qui s'est élevé contre la sienne. C'était à celui qui criait le plus fort, à celui qui placerait le plus de mots avant que l'autre l'interrompe pour répondre à ses accusations. Encore une fois il y a eu tes mots blessants. Tes mots que tu lui lances pour l'atteindre en plein coeur. Encore une fois il y a eu ses larmes qu'elle tentait de me dissimulé mais que je voyais couler derrière ses mains. Et encore une fois il y avait moi. Petite souris plongée au milieu de la bataille sans l'avoir voulu. Encore une fois tu as parlé de moi, tu m'as accusé de torts dont je n'étais pas coupable. Et j'ai senti ton mépris dans ta voix. Encore une fois il y a eu mes larmes en entendant les échos de vos paroles et je me suis revu des années en dernières. Je me suis revu à 11 ans assisté de loin à tes premières rebellions. Je me suis revue à 13 ans, seule à table entre vous trois à devoir manger sans rien dire et en refoulant mes larmes pendant que vous vous disputiez encore et encore. Je me suis revue à 15 ans blottie dans mon lit à attendre que ca passe pour pouvoir descendre. Je me suis revue à 17 ans mes écouteurs vissés sur mes oreilles et ma musique à fond assise dans un coin de ma chambre pour ne plus avoir à vous entendre. Je me suis revue l'an dernier quand tu es partie avec perte et fracas et que je suis restée seule à pleurer en silence pendant deux jours. Encore une fois, ça recommence.

Peut être que j'y suis pour quelque chose. Peut être que je n'ai pas fait ce qu'il fallait. Peut être que j'aurais du essayer de passer outre ta carapace et le mépris que je dois t'inspirer parfois. Le mépris que l'idée de "famille" t'inspire. Je ne sais. Mais je ne supporte plus ce silence dans la pièce voisine depuis deux soirs. Je ne supporte plus te voir filer en douce quand elle a le dos tourner pour ne pas avoir à lui adresser la parole. Je ne supporte plus ta présence qui n'en ai pas une. Je ne supporte plus que tu m'abandonnes, encore une fois...

Angiely - Tears in heaven

Vendredi 6 février 2009 à 20:35

I need some sleep.
I can’t go on like this.
I try counting sheep,
But there’s one I always miss.

Everyone says I’m getting down too low
Everyone says: "You just gotta let it go"
"You just gotta let it go"
I just gotta let it go




Parce que ce soir, il faut que je dorme. Une fois que j'aurais éteint la lumière, il faut que mes yeux se ferment. Que les questions cessent dans tourner dans ma tête. Que les doutes qui m'assaillent chaque nuit se taisent. Rien qu'un soir, j'ai besoin de dormir. Éteindre la lumière et ne pas passer deux heures les yeux grands ouverts à me tourner et me retourner dans mes draps.
Je ne demande pas grand chose, juste un peu de sommeil. Un peu de tranquillité. Me réveiller le matin sans avoir deux poches sous les yeux. Aller en cours sans somnoler au bout d'une demi-heure. Ne plus carburer au café toute la journée pour garder les yeux ouverts. Me lever le matin sans avoir les paupières lourdes et cette impression d'être encore plus fatiguée que la veille.
I just need some sleep.




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