la-vie-revee-des-anges

Il est grand temps de rallumer les étoiles

Mardi 9 février 2010 à 0:42

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C'est bizarre comme j'arrive jamais à dormir le lundi soir. Tous les lundis soirs c'est la même chose. Pourtant j'ai encore la fatigue accumulée pendant le week-end qui pèse sur mes paupières, mais aucun moyen de me laisser aller. Etrange. Ca va plutôt bien en ce moment en plus. Oui j'ai des choses plein l'esprit, mais des bonnes choses. Depuis que je l'ai rencontré, il me trotte dans la tête mais de la bonne façon. Je ne sais pas ou tout ca va nous mener, mais ça me semble assez bien parti. C'est fou comme certaines choses peuvent nous tomber dessus au moment où on s'y attend le moins. Au moment où on pense qu'on est a touché le fond. C'est peut-être pas grand chose, juste une amourette, peut être autre chose, mais c'est exactement ce dont j'ai besoin. Tout semble si simple. Comme si ça coulait de source. Depuis le premier soir, tout est si naturel. De la façon dont il m'a embrassé la première fois sans crier gare à celle dont ma main à trouver la sienne sur le chemin du retour. Ca me semble tellement facile. Lui parler de tout et de rien, le taquiner, l'appeler pour le revoir, le raccompagner devant chez lui. Tout semble si normal. Parce qu'à aucun moment je ne me suis demandée s'il me plaisait vraiment ou si c'était juste comme ça. A aucun moment je ne me suis posée la question de savoir si je voulais vraiment le rejoindre. A aucun moment j'ai regretté ce que j'avais fait. Oui, c'est ça, ça semblait si naturel.Alors je ne sais pas ou tout ça va atterrir, mais pour une fois, je dis pourquoi pas...!

Lundi 25 janvier 2010 à 22:04

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/P4050195.jpgEt *bam*. C’’est comme une grande claque dans ta gueule. Et putain ce que ça fait mal. Tu t’y attends pas, ça te tombe dessus, comme ça, sans prévenir. Et en l’espace d’un instant, en seulement quelques minutes, tout ce que tu pensais avoir construit ces derniers mois, toutes tes défenses viennent de tomber en morceau. Tu te sens toute nue, à découvert, le cœur à vif. T’es comme sonnée, abasourdie, tu marches tel un automate et les larmes coulent sur les joues. Les sanglots te prennent à la gorge, tu as du mal à respirer et les larmes dégringolent sans cesse. Tu pleures sans pouvoir t’arrêter toi qui n’a pas pleurer depuis des mois. D’un coup, y’a tout qui lâche, le barrage est craqué, l’enveloppe s’est fissurée. Tu ne sais pas ce qu’il y a de plus douloureux. Que tu sois passée à côté de quelque chose parce que tu es trop flippée pour agir. Que maintenant il craque sur une de tes meilleures amies. Qu’il t’ai démontré en dix minutes que t’avais beau faire comme si, ça tenait pas avec lui. Qu’il ai deviné ce qu’il y’avait derrière ton sourire alors qu’au final, il ne te connaît pas tant que ça. Qu’il ai rouvert une blessure que tu pensais guérie. Qu’il t’ai forcé à voir que non, tu n’étais pas vraiment passé par dessus tout ça, et que non, ça n’allait peut-être pas si bien que ça.  Mais dans tous les cas, ça fait mal, putain ce que ça fait mal. Tu t’enroules sous ta couette et tu attends que le temps passe. Entre somnolence et sanglots tu regardes la journée du dimanche s’écouler doucement. Trop doucement. La nuit comme la fatigue finissent par t’emporter, plus ou moins. Et quand le réveil sonne le lendemain, tu hésites, tu appréhendes de quitter ce cocon protecteur et affronter le monde extérieur. Tu te traînes, tu te forces, et tu finis par mettre un pied dehors. Tu ravales tes larmes, tu te blindes un coup et tu te bouges, tu vas en cours, parce que la vie continue. Et tu te rends compte que t’y arriveras, jour après jour, pas après pas, jusqu’à ce que la peine disparaisse, t’y arriveras. Même si ça ne sera pas facile, même si le chemin risque d’être long et douloureux, que tu risques de trébucher souvent, t’y arriveras. Même si ton moral est au plus bas et que tu es énervée contre toi et contre elle, même si tu te sens comme cassée en mille morceaux, tu guériras. Y’a pas de raison. Et un jour tu pourras dire haut et fort : je suis guérie.


"She drinks a lot
and figures out she's everything he's not
she is starting to want something so badly that it hurts
and now she hopes it's not too late to start to play
"
Milow - Silver Game

Angiely - Tears in heaven

Dimanche 24 janvier 2010 à 13:21

Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas

. . .


Il est ou le bouton pour rembobiner ?
 

Samedi 16 janvier 2010 à 18:56

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Plus les choses changent, plus c'est la même chose.
Ce sentiment que tout se repète constamment, que le passé nous rattrapera éternellement. Ce sentiment constant d'être toujours à l'écart. Que l'équilibre ne sera jamais atteint, quoi qu'il se passe, il y aura toujours quelqu'un pour nous le reprocher, même implicitement. Il y a des choses qui ne s'oublient pas. Il y a des gens qui ne s'oublient pas. Il y a des instants qui restent à jamais graver dans nos mémoires. Je t'aime plus que moi même et je ne sais plus quoi faire. Plus comment te le montrer, comment te le dire. Je ne sais plus quoi faire pour te garder, pour être là, pour ne pas te blesser. Je fais de mon mieux je crois. Je tente comme je peux de concilier mon envie d'autre chose et mon amour pour toi, pour vous. Parce que vous êtes mes essentielles. Parce que quand je suis avec vous, je n'ai plus besoin d'autres choses, c'est vous et ça me suffit. Mais on a toutes une vie à côté. Sauf que ma vie à moi elle ressemble pas à grand chose. Un espèce de champ de ruine sur lequel je m'efforce de rebâtir quelque chose de solide. Mais à chaque fois ça se casse la gueule. Et j'ai beau me dire que c'est du passé. Qu'ils n'en valent pas la peine ou qu'il faut l'oublier, les cicatrices restent. Même trois ans après, elle reste gravée dans ma mémoire, je rêve encore d'elle parfois, je rêve de la revoir et de partager à nouveau tant de choses avec elle. Et même un an après, je leur en veut encore de continuer sans moi. Quand je nous revoit, il n'y a pas si longtemps de ça, je me dis que quand même, on était bien, tous les six, et que ce n'était pas rien. Le temps passe, les choses changent, mais les souvenirs demeurent. Et il m'arrive encore de penser à eux, à nos soirées, à nos vacances, à nos journées ensemble. Il y a des gens dont on ne guérit pas. Mais je continue d'avancer tu sais, jour après jour, j'essuie chaque déception d'un revers de main, je trébuche, je tombe, mais je continue à me relever. J'attends que la roue tourne, et je fais tout pour la faire tourner. Mais ce n'est pas assez. Et toi, toi au milieu de tout ça, je sens que tu m'échappes. Peut-être que je compte trop sur toi et que je ne te montre pas assez que je suis là aussi. Peut être que je t'ai déçue,que je n'ai pas fait ce qu'il fallait, ou alors peut être que tout ça ne t'intéresse plus. Mais je fais de mon mieux, je te jure que je fais de mon mieux. Et j'ai besoin de toi, j'ai besoin de vous quatre. J'ai des envies d'autres choses, mais toutes ces choses n'ont aucun intérêt si vous n'êtes plus à mes côtés.

Pensées en vrac - Saturday blues
Pix : Paris by me


Angiely - Tears in heaven

Dimanche 29 novembre 2009 à 22:21

http://la-vie-revee-des-anges.cowblog.fr/images/P4050140.jpg

Il passa ses bras autour de son cou et maintient ses jambes enroulées autour de sa taille.
Et ainsi accrochée à son dos, il leur fit traverser la route.
Et quand elle lui a dit "tu me lâches pas hein",
ca pouvait aussi bien vouloir dire "tu ne me laisses pas tomber par terre"
comme ça pouvait vouloir dire "dis, tu me laisses pas toute seule maintenant."


Va savoir.



 
Vaut-il mieux être seul que mal accompagné ?
C'était moi, la mauvaise compagnie ?
D'humeur pensive...
C'est quand que ça s'arrête de tourner dans cette tête ?

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