"Nous qui aimons souvent partir et aussi souvent arriver. Nous qui trouvons 360° d'horizon marin sous le ciel le plus riche paysage du monde; tour a tour hostile et bienveillant, connu et imprévisible, radieux de la paix des temples grecs et déchiré en un enfer dément, passant par toutes les couleurs du prisme et de l'âme, et, qui comme une âme, respire. [...] Nous qui n'avons rien à gagner, iren à prouver, rien à battre, oui, nous devons être prudents, et pudiques, et discrets. Il faut toujours l'être quand on aime."La mer est ronde - JF Deniau
C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter. C'est les vagues qui lèchent les pieds et ces instants aux goûts d'éternité. C'est le vent dans les cheveux et cette envie d'être là bas, au milieu de cette étendue salée, au milieu de rien, au milieu de tout. Entendre le bruit du vent dans les voiles, le sillon du bateau qui se perd dans la mer. Sentir en tenant la barre qu'on a le contrôle... mais pas tant que ça. Maîtriser le vent et combattre les vagues. Vivre au rythme que la mer nous donne, suivre le tempo ou abandonner. Et aller dans ses endroits accessibles que par l'eau. Voir de ces choses qu'on ne voit qu'en bateau. Être là bas, sur ce voilier qui brave le vent. Sentir ce sentiment de liberté infiltré tout son corps et savoir que plus rien ne peut nous atteindre là où nous sommes. Ce sentiment de liberté que rien d'autre ne peut combler...
Bientôt...
